Je pense que nous connaissons tous ce sentiment lorsque nous sommes (seuls dans une nouvelle ville) (à un nouveau travail) (dans une nouvelle situation) … Soulignez ce qui vous correspond 😉
Dans mon cas, il s’agissait d’une émigration de la Russie vers la France, une jeune fille de 20 ans partant seule dans un autre pays.
Combien de bosses ont été faites, combien de larmes ont coulé et combien de gouttes de Corvalol (médicament calmant russe) ont été bues…
« Si j’avais agi différemment dans cette situation ce jour-là… »
« Si j’avais dit / pas dit ce que je voulais dire… »
« Si j’avais rencontré cette même personne plus tôt/tard … »
Tout a commencé en septembre 2020, quelques jours avant mon 35ème anniversaire. Il y avait une demande au fond de moi depuis bien longtemps.
Qu’est-ce qui ne va pas dans ma vie ?
J’avais presque 35 ans, je vivais en France depuis plus de 13 ans, j’avais un bon travail stable et un CDI, plusieurs diplômes d’études supérieures, un appartement dans le meilleur quartier de ma ville, une belle voiture, des amis sympas et j’allais bientôt recevoir la nationalité française… une photo de magazine !
Mais à l’intérieur… il y avait le sentiment persistant que ce n’est pas ma vie.
Un jour, vers l’âge de 30 ans environ, j’ai partagé cela avec une amie, émigrée elle aussi en France. Quel désastre. Je me suis alors fait reprendre durement, que j’étais un fille ingrate et presque pas intelligente, car des millions de personnes rêvent d’une telle vie, mais je lève le nez, quelle arrogance… Inutile de dire que depuis ce jour et pendant plusieurs années j’avais peur d’en parler « à l’extérieur », en gardant ce sentiment à l’esprit… Mais le problème était que ce sentiment s’est accru, empoisonnant peu à peu ma vie. Je suis allée en thérapie, j’y ai travaillé avec un psychologue. Il y a eu des idées, des révélations, mais ce sentiment n’a pas disparu.
Puis, lors d’une rencontre avec des amis, juste avant le confinement de 2020, j’ai entendu parler pour la première fois de GSR. Et je me demandais ce que c’était. A la fin de l’été et du confinement, une réunion de groupe a été organisée dans ma ville et j’ai décidé de tenter l’expérience. Finalement, je n’avais rien à perdre, car aucune autre méthode jusque-là ne m’avait permis de me débarrasser du sentiment que derrière la belle photo, j’étais malheureuse dans ma vie.
Et donc, en regardant la spécialiste qui a fait la séance pour moi, à un moment donné, j’ai pensé : « Mon Dieu, qu’est-ce que je fais ici ? Ces trucs ésotériques ou je nesais quoi … Je suis ingénieure, chimiste, une personne ayant exercé des métiers de précision. Eh bien, comment « marcher sur des feuilles » peut-il changer quelque chose dans ma vie ?
Une conversation avec un ingénieur français également présent à cette rencontre m’a aidée. Il a dit : croyez-le, cela va vraiment changer votre vie. Regardez simplement le résultat. Et décidez-vous.
Et bizarrement, les résultats ne se sont pas fait attendre. Ayant déjà quitté la séance et en me dirigeant vers ma voiture, j’ai été surprise de constater que j’agissais d’une nouvelle manière. Je me sentais sûre de moi, légère, rapide et très contente !
Quelques jours plus tard, j’ai fait une chose que j’avais reportée depuis presque un an. Maintenant, cela semble très drôle (oui, oui, je sais que vous sourirez en lisant ceci😜) – J’ai enfin pu m’acheter un nouveau… réfrigérateur. J’avais économisé de l’argent et l’achat semblait très rationnel. Mais pour une raison quelconque, même lorsque je venais au magasin et respectais mon budget, je ne pouvais pas me décider à l’acheter. Je reportais à chaque fois, « ok, je déciderai plus tard » … et ainsi un an s’est écoulé.
Et une semaine après la séance, il y avait un réfrigérateur tout neuf dans ma cuisine, et je ne me souvenais même plus pourquoi je reportais toujours cet achat tout à fait ordinaire.
Et puis c’est arrivé – pour la première fois en 8 ans de travail (vous avez déjà compris que je suis un petit peu accro au travail, oui), – je me suis permis de prendre un jour de congé pour mon anniversaire. Pour le passer comme je l’entendais, pour rencontrer des gens importants pour moi et vraiment profiter de la journée sans penser au travail (c’était un mercredi, en plein milieu de la semaine, en plein milieu de la journée de travail…). Et le sentiment que ce n’était pas ma vie… a disparu. Tout simplement parce que maintenant j’ai assez de résilience pour faire les choix qui me rapprochent de la vie que je veux.
Ensuite j’ai commencé à voyager beaucoup plus… mais ça, c’est toute une autre histoire…
Ah oui, une dernière chose. J’aime beaucoup MA vie !