Un spécialiste du GSR est un membre des professions d’aide, au même titre que les psychologues, les formateurs, les professionnels de la santé, etc. Ils reçoivent une formation spéciale sur la méthodologie de GSR et sont ensuite autorisés à travailler avec d’autres personnes.
Aujourd’hui, j’aimerais me concentrer sur le principal outil utilisé par le spécialiste de GSR, dont la présence distingue fondamentalement le principe des services de GSR de tout autre. Je vais parler de « l’état zéro ».
« L’état zéro » est un état spécial qui permet au professionnel de GSR d’annuler l’influence de ses propres scripts subconscients, de ses expériences, de sa vision du monde ou de sa conscience et d’être dans un état de non-jugement maximal par rapport au client, aux faits que celui-ci énonce et aux expériences émotionnelles qu’il vit. De cette façon, le praticien de GSR peut être aussi ouvert que possible à la demande du client, en trouver la racine et y travailler pleinement, qualitativement, sans s’y introduire. L' »état zéro » est une sorte de gant stérile qui garantit une séance de GSR sûre et hautement efficace.
Comment peut-on décrire « l’état zéro » ? À quoi ressemble-t-il ?
On pourrait dire que l' »état zéro » est un état aussi neutre, ouvert et inclusif que possible, à partir duquel on est prêt à agir à tout moment, mais sans message interne pour faire quelque chose exprès. Cet état n’a rien à voir avec l’état paisible et détendu du méditant, il n’est pas non plus « froid » ou détaché. Il est formé d’une manière particulière dans le cadre de la technique du module 2 du GSR et est maintenu par le praticien tout au long de la séance, depuis le moment de la rencontre jusqu’à la fin de la séance.
Il est intéressant de voir comment l’État zéro » du spécialiste affecte le client. De nombreuses personnes font remarquer qu’elles parlent comme si elles s’adressaient à un miroir. Le praticien ne parvient pas à engager le dialogue, à faire preuve d’empathie, et le client commence à présenter sa demande plus en substance, sans eau, comme si le client lui-même commençait à ressentir l’accent plus important pour lui et se concentrait sur ces mêmes points, sans enlever le raisonnement. Cela contribue à une meilleure identification de la symptomatologie du client en vue d’un travail ultérieur avec ce dernier.
Nous aimerions également souligner que l' »État zéro » d’un spécialiste de GSR lui donne un large éventail d’options pour traiter littéralement n’importe quelle demande, quelle que soit sa profondeur, le domaine concerné, son caractère éthique ou son étrangeté. Toutes les demandes peuvent être soutenues par le spécialiste de GSR dans l' »état zéro » et traitées. Cela rend la profession de GSR polyvalente et applicable dans n’importe quel domaine, ne nécessitant aucune spécialisation ou expérience dans le traitement de demandes étroitement ciblées.
Il est intéressant de noter que les membres d’autres professions qui ont également acquis des compétences de GSR et en particulier l' »État de zéro » en tant qu’outil du Deuxième module de GSR, commencent à obtenir de meilleurs résultats dans leur travail, voient plus précisément les véritables besoins des clients, des partenaires ou de la direction et exécutent les tâches plus clairement. « L’état zéro » peut être utilisé non seulement au travail, mais aussi dans la vie de tous les jours et permet ainsi une perception plus complète et plus holistique de la réalité environnante. Cela permet à son tour de ne pas se laisser prendre à rejouer diverses tendances et d’interagir de manière adéquate avec le monde qui vous entoure : de prendre des décisions plus appropriées, de voir plus de possibilités dans toute situation, d’agir de manière constructive en tenant compte d’un maximum de facteurs.
Traduit par Olga de Benoist